CAEN du 12 juin
Il est à noter qu’à cette commission, les syndicats du public sont membres de droit. Ainsi le FSU et l’UNSA ont pu s’exprimer sur leur vision de l’enseignement privé sous contrat. Après 2 déclarations liminaires qui ne laissent place à aucun doute, ces derniers se sont donc opposés, sans surprise, à tout financement public pour des travaux dans des établissements privés.
Plus inquiétant, la CGT-EP (branche enseignement privé de la CGT), qui est actuellement la seconde force syndicale dans l’académie en second degré, n’a pas réussi à se positionner sur cette question et a préféré s’abstenir.
Quant à la FEP-CFDT (branche enseignement privé de la CFDT), heureusement que la branche publique (le SGEN-CFDT) n’était pas là, auquel cas nous aurions pu assister à une belle séquence de schizophrénie entre l’une qui veut la mort de l’enseignement privé et l’autre qui prétend vouloir la défendre.
Au final, seuls la FEP-CFDT et le Spelc ont voté pour la participation des régions aux travaux à réaliser dans les établissements privés.
Nicolas NOEL, représentant du Spelc, a demandé toutefois à l’administration la pertinence de solliciter l’avis d’organisations syndicales non représentatives sur la branche enseignement privé et plus particulièrement sur la pertinence de ces membres qui sont de droit sans avoir à démontrer leur connaissance du sujet. Le Spelc étant la seule organisation syndicale exclusivement du privé, il ne nous viendrait pas à l’idée de donner notre avis sur les financements des établissements publics.
L’administration a répondu qu’elle allait y réfléchir pour la prochaine fois.